L’origine de la vigne sur terre.
Le vin est probablement apparu au cinquième millénaire avant notre ère, en pleine période néolithique. C’est à ce moment-là, pense-t-on, que l’homme réalise que le raisin n’est pas une baie comme une autre. Il comprendra bien plus tard.
C’est dans le croissant fertile que le miracle a eu lieu.
En effet, les toutes premières traces de vignes cultivées ont été découvertes en Géorgie et en Turquie : des pépins vieux de 8000 ans, à la morphologie caractéristique, qui ne peuvent résulter que de la sélection et du croisement de plants par l’homme.
Et c’est en Iran, sur le site de Hajji Firuz Tepe, que se trouvent les premiers vestiges de vinification : des amphores portant des traces de vin de plus de 7000 ans.
Partie de la Mer Noire, la domestication de la vigne s’étend ensuite aux régions et aux civilisations voisines : Mésopotamiens, Assyriens et Egyptiens.
En Egypte, le vin fait partie de ce qui accompagne les pharaons dans l’au-delà. Les tombeaux des pharaons accueillaient des amphores…
Puis c’est au tour des Phéniciens, Etrusques, Grecs et Romains. Ce sont ces derniers qui implantent la viticulture dans nos régions, le principal canal de pénétration étant la vallée du Rhône.
Dans ce domaine, soyons clairs, nos ancêtres n’ont pas beaucoup cherché à résister à l’envahisseur…
Et nous, nous ne faisons que perpétuer les traditions ancestrales…
Q.
« Juste pour rappel bien sûr… » sacré Quitou ! Moi en tout cas, je n’en savais rien de cette belle histoire d’envahisseurs… Merci donc !
C’est vrai, dans ce cas-ci, l’occupant n’est pas arrivé les mains vides… Et l’occupé a su s’en réjouir et mesurer l’importance du cadeau.